Pâques à manger
Nous sommes au début du printemps, période symboliquement forte où tout renait, tout se met à pousser, comme une promesse certaine de nouveaux beaux jours et de futures récoltes.
Nous sommes au début du printemps, période symboliquement forte où tout renait, tout se met à pousser, comme une promesse certaine de nouveaux beaux jours et de futures récoltes.
Mais contrairement à ses condisciples de l'hôtel de Bourgogne, éminent lieu de représentation théâtrale dans le Paris d'alors, il ne fait pas usage du masque pour jouer, mais de farine. Rien d'étonnant pour un ancien boulanger ! Tout en rondeur, Gros-Guillaume s'en recouvre ainsi le visage avant chaque représentation. Ses contemporains rapportent qu'en remuant les lèvres, il avait la faculté de blanchir subitement ses interlocuteurs... pour le plus grand plaisir des spectateurs.
Dans une enquête minutieuse, Natasha Geiling retrace l’histoire de la mode planétaire qui consiste à manger du maïs soufflé dans le noir. Nous sommes en 1848, bien avant l’invention du cinéma et des matières plastiques, quand cette friandise fait son entrée dans le Dictionary of Americanisms. Ses ventes explosent aux abords des cirques et des foires américaines. Mais il faut attendre près de 80 ans pour que la céréale soufflée devienne une habituée des movie theaters américains.
Situé entre le 21 mars et le 19 avril, il correspond à l'arrivée du printemps, période de germination, de retour en force de la nature. Après Ventôse et ses vents glacés, et avant Floréal, le temps des fleurs, il symbolise au mieux ce cycle immuable de la nature, qui s'impose à l'homme, en même temps qu'il organise sa vie. Dans la France rurale d'alors, il est aussi le temps de l'espoir, du développement visible des germes, des grains de céréales qui, quelques mois plus tard, seront récoltés.
La soupe alphabétique a une saveur exquise de permissivité. Pour une fois, les lettres ne sont pas rangées le long des lignes du cahier. Elles reposent en tas au fond de l’assiette. On n’attend pas d’elles qu’elles soient lisibles et bien formées. Certaines, qui devraient marcher sur deux pattes, sont unijambistes. On n’exige pas non plus qu’elles produisent du sens. Au fond de l’assiette, les lettres attendent qu’on donne consistance à des mots.
Cette vieille complicité fait le plaisir des gourmands depuis au moins 1596, première occurrence attestée du mot « tartine » comme synonyme exclusif de « tranche de pain beurrée »[1]. Toutefois, jusqu’à la fin du XIXe siècle, les doctes n’auront de cesse de dénoncer ce terme, considéré comme familier, « très en usage » mais « pas français », selon J.-F. Rolland, qui le condamne dans son Dictionnaire du mauvais langage (1813), tandis que J.-F.
Les pâtes s'invitent à sa table tous les jours, elles constituent cette énergie quotidienne indispensable pour mener à bien sa carrière de sportif. Mais ce n'est pas tout. Hors des bassins, il lui arrive également de goûter aux céréales, pour le plaisir cette fois-ci. « Elles sont avant tout, pour moi, un vrai régal, une source de convivialité, explique-t-il. Un plat de pâtes, voilà bien un aliment autour duquel il est possible de partager beaucoup de choses, et de passer une bonne soirée entre amis. »
Aujourd'hui, l'univers sonore de son moulin n'a plus de secret pour lui. Notre producteur de farine sait déceler la moindre problématique à l'écoute.
Raconter son « imaginaire des céréales », ce voyage offert par un épi de blé, une farine, un gâteau, c'est bien souvent s'en référer aux sensations qu'ils procurent, aux sens qu'ils mettent en éveil. Les intervenants de la soirée organisée à Dijon en décembre par Passion Céréales en ont donné la parfaite démonstration.