Etude de l’imaginaire du champ de blé en peinture (2/2)
Capturant le soleil, cet astre qui « donne aux être croissance et nourriture »[2], le blé a la couleur de l’or, et reflète la richesse - jusque dans l’argot, qui identifie le blé à l’argent. De là un premier réseau de métaphores tissées autour de l’épi, ce trait d’union entre le ciel et la terre, qui semble croître en buvant l’éclat du soleil, tout en puisant dans l’invisible fertilité du sous-sol.