Le blog sur les céréales

Plaisir de bouillies

Mais bien avant de maîtriser cette technique, très culturelle, prédigérant en quelques sorte les céréales, toutes de fibres et d’amidon, la cuisson de grains entiers, mondés, aplatis, réduits en semoule ou en farine fut la base de l’alimentation humaine. C’est l’univers très particulier de la bouillie.

Epître du petit épeautre

Variété rustique, méditerranéenne et pluri-millénaire poussant essentiellement en moyenne montagne, le petit épeautre bénéficie depuis 2010 d’une Indication Géographique Protégée en Haute Provence. Il trônait déjà volontiers sur les étagères des magasins « bio », dont il est un peu le fer de lance ; on le retrouve de plus en plus sur les cartes de grands restaurants, et au programme des boulangeries à la mode.

Anthologie du riz

A la cantine, c’est l’accompagnement incontournable du poisson, dont il partage symboliquement la blancheur. Pourtant, pas question de le laisser napper de sauce au beurre blanc (lui aussi !). « Rouge sur blanc, tout fout le camp », qu’à cela ne tienne ! C’est à grand renfort de ketchup que chacun tentera de colorer, relever, délayer la galaxie des grains de riz gravitant autour du pavé de colin blafard. Même si les conséquences de cet assaisonnement sont imparables : refroidissement immédiat.

Divin maïs

L'histoire suffit en elle-même à illustrer toute l'importance de la céréale pour le peuple maya. Maïs, précieux maïs, divin maïs : il est, de fait, omniprésent dans ses croyances, tout comme d'ailleurs dans celles de l'ensemble des peuples des Amériques. On retrouve ainsi la plante au rang de divinité à toutes les latitudes du continent. Le plus souvent de sexe féminin, elle symbolise la fertilité et la procréation. Les graines du maïs sont également souvent perçues dans les civilisations précolombiennes comme les vecteurs de la puissance du corps humain.

Recettes secrètes

Pourtant, partager un plat demande de la confiance, de l’estime de l’autre, pour être consommé. Cette notion de secret induit l’acceptation de l’inconnu où celui qui reçoit, qui achète et qui consomme fait implicitement confiance à celui qui produit. Pourtant, quelle est cette part d’inconnu, ajoutée à la recette qui est censée la rendre meilleure, unique, voire douée d’effets particuliers.