Le blog sur les céréales

Mahmoud M'seddi, la passion de la ''tradition''

C'est devenu un rituel. Chaque matin, Mahmoud M'seddi prend le chemin du palais de l'Elysée. Le boulanger de 28 ans y livre 20 baguettes pour le président de la République. « On s'habitue, bien sûr, mais je reste comme un enfant quand je rentre dans ces lieux, reconnaît-il. C'est toujours un réel plaisir ! » Pour devenir le fournisseur officiel de cette adresse prestigieuse, le jeune homme a remporté en avril dernier le Grand prix de la meilleure baguette de Paris.

Mais quel amour, ce gâteau !

Rendons à César ce qui est à César  – il y a dans ce nom  également le mot « amour ». Et comme souvent, c’est avec l’amour que tout a commencé. L’origine de ces gâteaux n’est pas certaine car il existe deux légendes dont les versions sont différentes. La première raconte que les femmes des pêcheurs locaux cuisinaient un gâteau à la crème pour régaler leurs maris à leur retour de mer. La deuxième explique que les femmes faisaient ce gâteau pour elles-mêmes, pour compenser l’absence des maris et calmer l’inquiétude.

Vincent Bailly : relève le « challenge » du bio avec passion

« Avec le bio, on revient aux bases de l'agronomie, explique-t-il. Toute intervention doit être réfléchie. » L'enjeu central étant de parvenir à assurer un rendement satisfaisant dans un cadre différent de celui de l'agriculture conventionnelle. « On ne recourt ni aux engrais minéraux, ni aux produits phytosanitaires », poursuit le jeune agriculteur de 27 ans.

Antoine Lievin : fait voyager les céréales

 

Une mission, à ses yeux, pleine de sens. « Lorsqu'on voit le bateau qui charge, on sait ce que l'on achète et ce que l'on vend et à quoi sert notre travail, explique-t-il. La distribution des ressources sur notre planète est telle qu'il faut que les céréales voyagent. Les habitants de certaines zones géographiques en sont dépourvus et en ont besoin, par exemple pour faire du pain. Et les grain merchant sont là pour animer cette circulation des grains. »

Aurélie Léger : des premiers pas d'agricultrice pleins d'enthousiasme

Elle a quitté à 32 ans la vie de bureau qu'elle menait en Normandie, dans une chambre d'agriculture, pour un nouveau « challenge » : reprendre la ferme de son parrain partant à la retraite dans la Vienne. Après un contrat de parrainage porté par le Conseil Régional, au cours duquel elle a mis ses pas dans ceux de l'agriculteur, elle a pris, en août dernier, la tête de cette exploitation céréalière de plus de 300 ha. Avec un bel enthousiasme : « l'exercice a évidemment ses difficultés, mais, bien entourée, j'ai de la volonté et l'envie de réussir. »

Arnaud Cormon : manager à seulement 25 ans !

Il ne connaissait d'ailleurs pas le secteur de l'amidonnerie où il travaille aujourd'hui. C'est à l'occasion d'un stage qu'il découvre, en dernière année, l'entreprise Roquette qui, sur son site de Beinheim (Alsace), produit de l'amidon à partir de blé ou de maïs. Il sera alors séduit par ce secteur « zéro déchet, où rien n'est jeté, où tout produit qui rentre est entièrement valorisé sous différentes formes », explique-t-il.