Portraits

Le blog sur les céréales

Voyages dans l’imaginaire des céréales : 8 événements en France

Au programme, une heure de partage au cours duquel des personnalités locales vont exprimer le lien qu’elles ont noué avec les céréales et les produits céréaliers. Certaines vont évoquer la naissance de leur vocation si elles exercent un métier dans la filière, d’autres vont nous replonger au cœur de l’histoire des céréales ou encore partager avec nous un souvenir, une histoire, inspirés par un moment céréalier (fabrication de gâteaux, moisson…).

Cette année, huit voyages auront lieu dans toute la France :

Jean-François Monod, le dompteur de vents

Là-bas, le Cers, froid et sec, ne s’arrête de souffler que pour mieux laisser la place au Marin, vent fort et humide venant de Méditerranée, ayant la réputation de rendre fou. Les deux ont façonné à ce point l’imaginaire des gens de la région qu’on dit là-bas que les crimes commis les jours de Marin seraient plus excusables que les autres. Drôle de circonstance atténuante qui fait sourire le céréalier lorsqu’il raconte cette anecdote.

Claude Malou : quand un céréalier partage sa culture

Ce céréalier exerce le sien dans le Berry historique à Issoudun, entre Bourges et Châteauroux. Il aime créer du lien entre les producteurs et les consommateurs et détricoter les imaginaires citadins. Un des stéréotypes réducteurs qu’il a le plus à cœur de combattre est le cliché de l’agriculteur-pollueur. « Nous sommes des professionnels comme les autres, on ne fait pas n’importe quoi. Nous ne sommes pas des jardiniers du dimanche qui ne connaissent ni les produits ni les dosages. D’ailleurs, cela irait contre notre propre intérêt ! »

Christian, 40 ans d’agriculture et de rêveries en Touraine

Emancipé à l’âge de 20 ans pour acheter une ferme de 40 hectares avec 5000 francs en poche, cet agriculteur cultive aujourd’hui plus de 300 hectares de blé de semence , de maïs semence et de colza en Touraine. Cette réussite fait suite à quarante ans de travail et à des « paris parfois perdus, souvent gagnés » sur le drainage, l’irrigation, l’achat ou la location de nouvelles terres.

Patrick, inlassable étudiant à l’école de la nature

« Comme si je passais ma thèse…  Je fais le tour de mes champs. Je me demande si j’ai tout fait correctement. Ensuite, le professeur qui m’attribue les notes, c’est la moissonneuse, ce qu’elle récolte ! » Quand il se promène dans ses parcelles de blé, d’orge, de colza et de pois, Patrick fredonne la chanson de Jean Gabin « Je sais, je sais qu’on ne sait jamais ». Son métier, il le voit comme un perpétuel apprentissage, une remise en question permanente.