
Le croissant représente la France, comme le béret ou la Tour Eiffel
Il donne le nom de son boulanger préféré mais précise ensuite: "Difficile de dire, quelle est la meilleure boulangerie ou pâtisserie. Ne serait-ce qu’à Paris, il y en a un millier, et il est impossible de réduire ce nombre à une sélection d’une poignée. Chacune possède sa propre personnalité et reflète son quartier."
La lecture c’est du gâteau
"Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger", disait Valère à Harpagon dans L’Avare de Molière. Et pourtant, la littérature française ne suit que rarement ce dicton. Ses pages sont au contraire remplies de scènes de festins. De Pantagruel, fils du géant Gargantua, qui tète la vache en guise de biberon dans le livre de Rabelais, jusqu’aux bouillies paysannes chez Zola, nous ne perdons pas une miette des grandes tablées de nos personnages préférés.
Le pâté et la cathédrale : une histoire de relations céréalières
Le pâté de Périgord au foie gras et aux éclats de truffe vous ferait-il plaisir ? Ou bien préférez-vous le pâté d’Amiens fait d’un caneton entier ? Ou bien encore choisirez-vous les alouettes dans la pâte feuilletée à Pithiviers, les abatis de porc frais sous leur couverture de croûte brisée à Reims ou encore le cervelas pistaché en brioche à Lyon ? Il est grand le choix des pâtés en France, chaque région et chaque grande ville se fait la fierté d’en avoir un. Non sans une arrière-pensée commerciale, bien sûr.
5/5 - Les moulins de Grand Est : une évolution technique et esthétique
Les moulins sont les témoins des évolutions techniques de leur temps, et le reflet des pratiques architecturales locales, comme le montre les plus beaux moulins du Grand-Est. Objet de convoitise en raison des droits qui y sont attachés sous l’Ancien Régime, la gestion des moulins est confiée à des dynasties de minotiers.
4/5 - Les brasseries du Grand Est : une signature régionale
Si ce monde brassicole, très productif depuis le Moyen Âge, s’était fait plus discret aux Temps modernes, la tradition a repris toute sa place à partir du XIXe siècle. Popularisée par des affiches publicitaires (bière de Sedan, de Humes, de Vézelise ou de Champigneulles), la consommation croissante de bière a imposé la construction de grandes brasseries qui, comme les silos modernes et les minoteries industrielles, se parent des atours de l’opulence.
3/5-Les granges, greniers et silos du Grand Est : nourrir et régner
Les grains céréaliers servent à payer des taxes (notamment la dîme). Aussi, les détenteurs des droits féodaux font construire des granges dédiées à percevoir et conserver une partie du fruit des récoltes, comme la maison de la dîme de Rettel (Moselle) ou les granges aux dîmes alsaciennes.
2/5 - Les fermes du Grand Est : des terroirs et des histoires
Au gré de l’histoire, certaines fermes ont été fortifiées ou ont investi d’anciens sites fortifiés, afin de protéger les récoltes, notamment dans les Ardennes.
1/5 - A la découverte du patrimoine céréalier de la région Grand Est
"Poser un autre regard sur les céréales"