Le blog sur les céréales

La lecture c’est du gâteau

"Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger", disait Valère à Harpagon dans L’Avare de Molière.  Et pourtant, la littérature française ne suit que rarement ce dicton. Ses pages sont au contraire remplies de scènes de festins. De Pantagruel, fils du géant Gargantua, qui tète la vache en guise de biberon dans le livre de Rabelais, jusqu’aux bouillies paysannes chez Zola, nous ne perdons pas une miette des grandes tablées de nos personnages préférés.

 

Le pâté et la cathédrale : une histoire de relations céréalières

Le pâté de Périgord au foie gras et aux éclats de truffe vous ferait-il plaisir ? Ou bien préférez-vous le pâté d’Amiens fait d’un caneton entier ? Ou bien encore choisirez-vous les alouettes dans la pâte feuilletée à Pithiviers, les abatis de porc frais sous leur couverture de croûte brisée à Reims ou encore le cervelas pistaché en brioche à Lyon ? Il est grand le choix des pâtés en France, chaque région et chaque grande ville se fait la fierté d’en avoir un. Non sans une arrière-pensée commerciale, bien sûr.

4/5 - Les brasseries du Grand Est : une signature régionale

Si ce monde brassicole, très productif depuis le Moyen Âge, s’était fait plus discret aux Temps modernes, la tradition a repris toute sa place à partir du XIXe siècle. Popularisée par des affiches publicitaires (bière de Sedan, de Humes, de Vézelise ou de Champigneulles), la consommation croissante de bière a imposé la construction de grandes brasseries qui, comme les silos modernes et les minoteries industrielles, se parent des atours de l’opulence.