Le blog sur les céréales

De l’art de tremper sa soupe

Appel à souvenir, la soupe évoque presque immanquablement les grimaces de l’enfance, le « mange ta soupe, ça fait grandir » venant encourager l’absorption de ce magma épais, d’autant plus suspect que sa teinte brunâtre, verdâtre ou orangée fera nécessairement obstacle aux tentatives d’identification.

Le temps s'étend

Si cette saisonnalité est bien admise, bien comprise pour nombre de fruits et de légumes, elle semble moins évidente pour les autres produits. Pourtant, les sardines grasses et dodues sont estivales, les agneaux pascals, la buche de Noël et la galette des rois intimement liée à l’Epiphanie.

Croque-moi : partez à la découverte de votre imaginaire céréalier!

Pour les autres, cet imaginaire reste à découvrir! Alors pour vous aider à animer vos pensées, Passion céréales vous propose la lecture de "Croque-moi!", 18 petites histoires issues de l'imagination ou des souvenirs de l'équipe de Passion céréales. Du couscous de mamie à la première bière sirotée en terrasse à l'arrivée du printemps, en passant par le sandwich préparé par maman, découvrez ces moments de partage si particuliers qui nous marquent tant et nous décrochent souvent un sourire ému.

Le champ, le moulin et le four du boulanger de Cucugnan par Fleur Godart

Cédant aux délices de ses souvenirs d’enfant : « Lorsque j’avais 13 ans, mes parents ont pris une maison de campagne dans un endroit très préservé. Les gens y vivaient de polyculture, on faisait du troc. J’ai découvert le cresson de fontaine, les myrtilles… C’est là que j’ai appris le pain », raconte le Marcel Pagnol de la boulange, citant au passage Les Vraies Richesses, plaidoyer de Jean Giono en faveur de la vie rurale. À Cucugnan, Roland et son épouse Valérie réconcilient les métiers du pain : du champ au moulin, du moulin au four.

Le pain, un plaisir universel

La vaste palette de ses saveurs sucrées, où le moelleux se mêle au croustillant, accompagne tous les âges de la vie, depuis l’enfance où il succède au lait, dont il partage symboliquement la blancheur. Sucré, rassurant, il possède pour chacun une dimension profondément affective. Aliment nourricier par excellence, on le retrouve sur toutes les tables, à tous les repas. Avec lui, la nécessité devient savoureuse. Il symbolise la richesse du pauvre ; mais les populations les plus aisées, rassasiées, ne l’ont pas délaissé

pour autant.

Vous avez dit céréales ?

Le nom céréale (cerealis), nous indique Joseph Fabre dans son Dictionnaire universel de cuisine pratique, vient de "la déesse de l’Agriculture, Cérès". Le Robert, lui, définit une céréale comme une "plante dont les grains sont la base de l’alimentation de l’homme et des animaux omnivores".