Arthur Moisdon, 35 ans, cogérant des Etablissements Moisdon, Grand-Fougeray (Ille-et-Vilaine)

C'est un bel exemple de circuit court qui fait, en Bretagne, la fierté d'Arthur Moisdon. Du blé cultivé à moins de 20 km des dépôts des Etablissements Moisdon, le négoce qu'il codirige avec son père, Jean-Yves.

Des grains transformés en farine à quelque 80 km. Et, enfin, du pain produit et vendu dans les boulangeries de la région. Il s'agit là d'une filière de blé meunier de qualité tracée (Signé +) qui repose sur la mise en œuvre de bonnes pratiques. « Développer une telle démarche locale et de qualité est la seule solution pour répondre aux attentes sociétales », explique-t-il.

Une tâche à laquelle s'attelle avec passion Arthur Moisdon depuis un an et demi. Il a rejoint l'entreprise familiale en 2017 après un début de carrière dans l'informatique. Dans ses bagages, une expérience professionnelle variée qui lui a permis de découvrir différents secteurs d'activités, mais aussi une bonne connaissance du monde rural comme urbain.

De quoi comprendre dans leur globalité les demandes actuelles des consommateurs. Et saisir toute l'importance de la mission du monde céréalier. « J'ai répondu positivement à la proposition de mon père de le rejoindre, explique-t-il. C'était un challenge qui m'a enthousiasmé. Dans le secteur agricole, on a une responsabilité essentielle à assumer : on fait partie d'une chaîne qui nourrit la population ».

Lire aussi : Portraits des jeunes talents de la filière céréalière