Ceux qui étaient des nôtres le 4 juin 2013, pour le premier Voyage dans l'imaginaire des céréales et produits céréaliers, ont sans doute repensé à ces moments vécus en cuisine, à la ferme, en vacances, se rattachant à un plat de pâtes, un pain au chocolat, à la moisson...

Pour les autres, cet imaginaire reste à découvrir! Alors pour vous aider à animer vos pensées, Passion céréales vous propose la lecture de "Croque-moi!", 18 petites histoires issues de l'imagination ou des souvenirs de l'équipe de Passion céréales. Du couscous de mamie à la première bière sirotée en terrasse à l'arrivée du printemps, en passant par le sandwich préparé par maman, découvrez ces moments de partage si particuliers qui nous marquent tant et nous décrochent souvent un sourire ému.

Pour vous mettre en appétit, voici un court extrait de ce recueil :

La saison des vacances

Enfin le printemps touchait à sa fin. Les champs se coloraient chaque jour un peu plus et annonçaient l’été ! Le blé était progressivement passé du vert au jaune, ce qui nous rappelait, chaque fois que nous nous promenions le dimanche après-midi dans la campagne, que les vacances n’étaient pas loin ! Les vacances… les grandes vacances… celles que nous attendions chaque année avec tant d’impatience. La nature nous informait, chaque jour, que bientôt l’école serait finie ! Nous étions fin juin, époque où l’effervescence se faisait sentir dans les fermes qui se préparaient à récolter ce qui avait été semé quelques mois auparavant.

Au loin, chez les voisins, un klaxon retentit pour prévenir de la présence d’une voiture dans un virage dangereux, comme chacun le faisait lorsqu’il passait par là. C’était la tante Maria qui rentrait de son plein de courses hebdomadaire, prétexte pour retrouver quelques connaissances au supermarché du  coin. Sur le siège du passager, elle avait déposé, sur les miettes restantes de la baguette de la veille, un paquet de pâte et un pinceau qu’elle pensait utiliser pour repeindre les volets de l’établi. Le vent se levait peu à peu en cette fin de matinée et Maria, au volant de sa 4L, songeait à ses petits-enfants qui avaient prévu de venir passer le week-end chez elle. Un vieux paquet de chewing-gum, abandonné dans la boîte à gants, avait dû servir à son fils Hervé qui avait emprunté la voiture avant elle. C’était une de ses fâcheuses manies, de toujours laisser des objets à moitié entamés quelque part, comme un souvenir ou une trace de son passage dans un lieu commun. Hervé n’avait jamais quitté la ferme…